đet vous dirigeants, observez vous une baisse de rĂ©gime de la part de vos commerciaux itinĂ©rants? sont ils ou elles performant(e)s? observez vous des arrĂȘts de travail de plus en plus frĂ©quents et justifiĂ©s? des burnouts? etc…qui pourraient ĂȘtre Ă©galement Ă l’origine de ces accidents?đ€
đLe #risque #routier professionnel est un risque professionnel majeur : chaque annĂ©e les accidents routiers professionnels (quâils soient de mission ou de trajet) constituent la premiĂšre cause de mortalitĂ© et d’arrĂȘt au travail. Le saviez vous?đ€
https://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-risques-pour-la-sante-au-travail/article/risque-routier-professionnel
đLâaccident routier de mission est un accident de la route survenant Ă lâoccasion dâun dĂ©placement nĂ©cessaire Ă lâexĂ©cution du travail. Lâaccident routier de trajet est un accident de la route survenant au cours du trajet domicile-travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration.
En 2019, ce sont 403 personnes qui ont Ă©tĂ© tuĂ©es lors dâun dĂ©placement liĂ© au travail, dont 295 lors dâun accident de trajet et 111 lors dâun accident de mission. Par rapport Ă 2018, le nombre de personnes tuĂ©es lors dâun accident liĂ© au travail a diminuĂ© de 11,9% pour les accidents de trajet et de 24,5% pour les accidents de mission, mais il reprĂ©sente toujours 12,5% de la mortalitĂ© routiĂšre (16% de la mortalitĂ© oĂč le motif de dĂ©placement est renseignĂ©).
MalgrĂ© la crise sanitaire et ses fortes consĂ©quences sur les chiffres de la mortalitĂ© routiĂšre pour 2020 (baisse de 21% des tuĂ©s sur la route), le nombre dâaccidents du travail mortels sur la route reste Ă©levĂ© (356 victimes).
Outre les consĂ©quences irrĂ©versibles pour le travailleur et ses proches, les accidents routiers professionnels, quâils soient mortels ou non, peuvent avoir des consĂ©quences fortement pĂ©nalisantes pour la vie et lâactivitĂ© dâune entreprise, notamment en matiĂšre dâorganisation du travail, de logistique et de climat social dans lâentreprise.
En dĂ©pit de sa gravitĂ©, le risque routier professionnel suscite une attention insuffisante de la part des entreprises, des reprĂ©sentants du personnel et des salariĂ©s. Souvent, conduire dans le cadre des missions nâest pas considĂ©rĂ© comme faisant pleinement partie de lâactivitĂ© professionnelle et peu dâactions de prĂ©vention spĂ©cifiques Ă ce risque sont dĂ©ployĂ©es au sein de lâentreprise alors mĂȘme que les dĂ©placements routiers liĂ©s au travail connaissent depuis quelques annĂ©es une croissance importante.
Le risque routier professionnel est identifié comme un des risques prioritaires du quatriÚme plan santé au travail 2021-2025 et comme une priorité de la politique de la sécurité routiÚre pour la période 2018-2022.
Dans ce cadre, le ministĂšre du travail, en collaboration avec ses principaux partenaires que sont la dĂ©lĂ©gation Ă la sĂ©curitĂ© routiĂšre (DSR) et la Caisse nationale dâassurance maladie (Cnam), a dĂ©fini une stratĂ©gie visant Ă approfondir la connaissance statistique et le suivi de ce risque et Ă sensibiliser les chefs dâentreprises ainsi que les branches professionnelles.
Plus dâinformations sur la page dĂ©diĂ©e aux chiffres clĂ©s et au tableau de bord Ă©tabli dans le cadre du PST4.Code du travail et risque routier professionnel Susceptible de survenir dans le cadre dâune relation de travail, le risque routier professionnel doit ĂȘtre apprĂ©hendĂ© comme un risque professionnel Ă part entiĂšre.
Bien que le code du travail ne contienne pas de disposition spĂ©cifique relative au risque routier, il doit servir de levier Ă une dĂ©marche dâĂ©valuation de ce risque, en application des principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention, notamment Ă©noncĂ©s aux articles L. 4121-1 Ă L. 4121-3 du code du travail.
Ă la suite de cette Ă©valuation, lâemployeur doit mettre en Ćuvre les actions de prĂ©vention qui garantiront le meilleur niveau de protection de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© des travailleurs lors de leurs dĂ©placements routiers. Les rĂ©sultats de cette Ă©valuation des risques sont par la suite transcrits et mis Ă jour dans le document unique dâĂ©valuation des risques (DUER) (article R. 4121-1 du code du travail).
Moyens de prĂ©ventionLe risque routier doit ĂȘtre pris en compte dans tous ses aspects : les risques liĂ©s Ă la circulation routiĂšre, les risques inhĂ©rents Ă lâĂ©tat des vĂ©hicules (entretien, ergonomie) ou encore ceux liĂ©s aux capacitĂ©s physiques demandĂ©es aux utilisateurs rĂ©guliers ou occasionnels des vĂ©hicules automobiles, conducteurs ou passagers (pĂ©nibilitĂ©, exposition aux bruits, Ă la pollution, opĂ©rations de chargement ou de dĂ©chargementâŠ).
Les mesures de prévention peuvent se décliner selon quatre axes de management :
– Organiser le travail et les dĂ©placements ;
La prioritĂ© est de rĂ©duire le nombre et la frĂ©quence des dĂ©placements pour diminuer lâexposition au risque. Il faut pour cela :- Donner la prioritĂ© aux transports en commun lorsque câest possible ;- PrivilĂ©gier lâutilisation de solutions techniques telles que lâaudioconfĂ©rence, la visioconfĂ©rence, internet et intranet
Il faut ensuite prĂ©parer au mieux les dĂ©placements :- GĂ©rer et planifier les dĂ©placements par la prĂ©paration de lâitinĂ©raire en incluant des temps de pause et favoriser les routes dotĂ©es dâun sĂ©parateur central pour les longs trajets ;
anticiper les Ă©ventuelles difficultĂ©s de circulation ;limiter le nombre de rendez-vous en rĂ©partissant les missions aux personnes qualifiĂ©es- Prendre en compte lâĂ©tat des routes et les conditions mĂ©tĂ©orologiques
– Bien choisir, Ă©quiper et entretenir les vĂ©hicules :
– Equiper les vĂ©hicules des Ă©quipements de sĂ©curitĂ© et des systĂšmes dâassistance Ă la conduite : systĂšme de frein antiblocage (ABS), airbags conducteur et passagers, climatisation, direction assistĂ©e, systĂšmes dâassistance Ă©lectronique Ă la conduite (antipatinage, contrĂŽle de stabilitĂ©âŠ), gilets et triangle de signalisation, rĂ©gulateur de vitesse, Ă©thylotest chimique ou Ă©lectronique, signalement du non port de la ceinture de sĂ©curitĂ©âŠ- Maintenir les vĂ©hicules dans un bon Ă©tat de fonctionnement ;- Sâassurer que les charges transportĂ©es ne constituent pas un facteur de risque supplĂ©mentaire : arrimage, immobilisation et sĂ©paration des charges de lâhabitacle.
– Lutter contre les distracteurs de conduite et organiser les communications ;
– Proscrire lâusage du tĂ©lĂ©phone au volant, demander aux conducteurs que les communications ne se fassent quâĂ lâarrĂȘt.
– Former tous les acteurs de lâentreprise
– Formation Ă la conduite et aux bonnes pratiques de prĂ©vention du risque routier des salariĂ©s, des chefs dâentreprises, des managers, des responsables du parc automobile, des membres du ComitĂ© social et Ă©conomique.
đNotre bureau d’Ă©tude a pour objectif en prioritĂ©, en amont de l’Ă©tude du risque psychosocial, de rĂ©gler les problĂšmes environnementaux, qui ne sont jamais traitĂ©s au bon moment, mais qui constituent une porte d’entrĂ©e dans une symptomatologie qui doit alerter, le #dirigeant, le responsable #RH, ou bien #HSE.
đIl s’agit de l’air et de l’Ă©lectromagnĂ©tisme au travail… la premiĂšre chose que vous faĂźtes le matin en rentrant sur votre lieu de travail est de respirer et de ressentir…et sachez qu’une #voiture, un #camion, un #taxi , un #VTC, une #ambulance, etc… restent des cages de FARADAY, qui si elles vous protĂšgent de ce qui vient de l’extĂ©rieur, vous piĂšgent avec les technologies embarquĂ©es… quant Ă l’air intĂ©rieur de l’habitacle, changez vous votre filtre rĂ©guliĂšrement? en tous cas pas suffisamment et nous en sommes tous lĂ …
Chez WE PROTECT nous diagnostiquons, solutionnons, certifionsđ, formons et remplissons votre DUERP sur ces deux risques.L’audit est offert donc n’hĂ©sitez pas Ă nous faire intervenir!
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